Né de l’union de Pierre et de Renée (Bondier), Didier Longueville poussa le premier d’une longue série de vagissements le 27 Janvier 1957 à Lyon. Après une longue période d’apprentissage, il émet son premier son cohérent: ”brm brm brm”; suit un long silence causé par la succion prolongée de son pouce.
Didier Longueville publie sa première déclaration dans une rédaction: “Je serai inventeur”. Ses parents usèrent de leur droit de réponse: “Passe ton bac d’abord”. Obéissant, il obtempéra, en faisant malicieusement durer le plaisir. Tout en se livrant à ses travaux de recherche, ce qui lui valu le prestigieux surnom de “Bricolo” parmi les scouts.
Exigeant en amitié, il serait fidèle en amour si seulement une copine se décidait à le déniaiser. Émigre chez sa grand-mère qui assiste aux débuts de sa carrière professionnelle. Didier Longueville s’éclate bien dans son boulot qui consiste à inventer des solutions à des problèmes techniques complexes. Découvre le monde et ses habitants.
Se fait très peur en voiture, décide de fonder une famille plutôt que de fonder une entreprise avec son ami intime. Quatre superbes enfants naissent de cette union.
S’engage dans les mouvements associatifs où il excelle dans la monopolisation de la parole et accède à diverses responsabilités. Réalise qu’il a eu raison d’être exigeant en amitié et mesure la chance qu’il a d’être entouré d’amis. Première inventions (électronique), première publications internationales (spectrométrie de masse).
Se laisse séduire par une allemande aux courbes parfaites, et le trop grand enfant peut enfin faire “brm brm brm” à l’échelle 1:1. Fonde un club automobile national, puis un autre, parce que la passion c’est fait pour être partagé.
Didier Longueville découvre subitement qu’il est mortel et qu’il n’y a pas que dans le domaine de la pharmacie que la science fait des merveilles. S’intéresse à la bourse et à la politique. Lâche son portefeuille d’actions, prend sa carte au Modem et reprend ses activités professionnelles à plein temps.
Part en campagne pour les législatives de 2007 puis pour les municipales de 2008 en se spécialisant dans la problématique des déplacements. Ne récolte pas assez de voix pour être élu, mais moissonne de nouvelles amitiés qui le conduisent à intégrer de nouvelles associations locales. S’intéresse de très près aux technologies émergentes, invente un truc ou deux et noue des relations avec l’université.