C’est en revisitant (virtuellement) Woodstock que j’ai découvert un groupe dont je connaissais le nom mais dont j’avais négligé le répertoire. Un groupe qui a littéralement « décollé » grâce à sa prestation lors du concert du siècle. Etait-ce seulement un concert ? Il faut réécouter les interviews de Michael Lang, l’organisateur qui voulait ainsi financer la construction de son studio d’enregistrement et qui a finalement créé un des plus grands évènements sociaux planétaire. Presque sans le vouloir, il a aidé 450000 jeunes américains à résoudre l’énigme lancée un peu plus tôt par JF Kennedy « L’Amérique a tout, sauf un tout petit rien, et ce petit rien c’est l’essentiel ».
Curieusement, il semblerait que le groupe Ten Years After n’ait pas eu besoin d’entonner son morceau « I want to change the world » (http://www.youtube.com/watch?v=hUokMbJC3P8) pour ravir le cœur des spectateurs qui s’est en revanche enflammé pour « I’m goin’ home » (http://www.youtube.com/watch?v=LFpfureaCVs). Une très belle partition sur des paroles un peu fatalistes « Id love to change the world, But I don’t know what to do, So I’ll leave it up to you ». Sympa le mec Alvin! Il nous laisse un drôle de chantier! En revanche « who needs money, monopoly » reste définitivement très contemporain, too bad.